jeudi 18 octobre 2012



J'ai choisi de vous parler de ce sujet car ma petite sœur est passée par l'une de ces maladies. c'est la pré éclampsie.
Dans ce blog, mon objectif est de vous donner quelques informations sur les maladies de grossesse les plus connues et de vous donner quelques conseils pour les éviter si possible.


Le diabète gestationnel : qu’est-ce que c’est?

Le diabète gestationnel ou diabète de grossesse est un diabète qui apparaît durant la grossesse, habituellement pendant le 2e ou le 3e trimestre. Les médecins posent aussi un diagnostic de diabète gestationnel lorsqu’une intolérance au glucose (état prédiabétique) est détectée chez une femme enceinte. Autrement dit, le diabète gestationnel n’est pas à tout coup un diabète franc, mais dans tous les cas, la glycémie (ou taux de « sucre » dans le sang) est supérieure à la normale.
Parfois, le diabète était présent avant la grossesse, mais n’avait pas encore été dépisté. Un test de glycémie est souvent proposé aux femmes enceintes en début ou en milieu de grossesse, selon leur risque d’être atteintes du diabète gestationnel


Conséquences possibles

Le diabète gestationnel expose la mère et l'enfant à des risques accrus :
Pour la mère
  • Hypertension et enflure (prééclampsie).
  • Infection urinaire.
  • Accouchement par césarienne (en cas de poids élevé de l'enfant).
  • Accouchement prématuré.
  • Être atteinte de diabète de type 2 après la grossesse.
Pour l'enfant
  • Poids dépassant 4 kg (9 lb) à la naissance (macrosomie).
  • Hypoglycémie néonatale.
  • Exagération de la jaunisse du nouveau-né.
  • Syndrome de détresse respiratoire.
  • Possiblement, développer un diabète, le plus souvent de type 2.


Symptômes du diabète gestationnel

Tout comme pour les autres types de diabète, la femme enceinte atteinte de diabète gestationnel est généralement asymptomatique. Dans de rares cas, elle peut présenter les symptômes suivants :
  • une fatigue inhabituelle pour une femme enceinte;
  • des mictions abondantes;
  • une soif intense.

Personnes à risque

  • Être d'origine hispanique (les Latino-Américaines), amérindienne, afro-américaine ou du sud-est asiatique.
  • Être âgée de 30 ans et plus.
  • Avoir des antécédents familiaux de diabète.
  • Avoir des antécédents personnels d’intolérance au glucose ou « prédiabète ».
  • Avoir eu l'un des problèmes suivants au cours d'une grossesse précédente : diabète gestationnel, hypertension, infection urinaire, hydramnios (surplus de liquide amniotique).
  • Être atteinte d’un syndrome des ovaires polykystiques.
  • Avoir déjà eu un bébé pesant plus de 4 kg (9 lb) à la naissance (macrosomie). 

Quelle conduite tenir pour prévenir le risque de diabète gestationnel ?

Pendant la grossesse, pour éviter un diabète gestationnel, voici quelques consignes :
  • Limitation des graisses totales dans l'alimentation de la femme enceinte (moins de 25% des apports énergétiques).
  • Limitation des acides gras saturés (beurre, margarine, crème, graisses animales, graisses transformées présentes dans les produits industriels comme dans les viennoiseries, les gâteaux, les biscuits…), au profit des acides gras poly-insaturés (huiles végétales, poissons…).
  • Augmentation de la consommation des fibres alimentaires pendant la grossesse et utilisation de céréales complètes.
  • Et aussi, 30 minutes par jour d'activité physique d'intensité modérée.

Prééclampsie

(toxémie gravidique, hypertension induite par une grossesse, éclampsie avérée, éclampsie avérée)

Description

La prééclampsie est une affection qui touche certaines femmes durant leur grossesse. La prééclampsie apparaît après la 20e semaine de grossesse et se caractérise par une élévation de la pression artérielle (l'hypertension) et un taux élevé de protéines dans les urines (une protéinurie). Cette affection s'appelait autrefois toxémie gravidique.
Une prééclampsie peut aussi causer une enflure, surtout du visage et des mains. Cette enflure peut entraîner une prise de poids supérieure à celle escomptée durant une grossesse. Elle peut également être accompagnée d'autres symptômes comme un brouillement de la vision, des maux de tête, de la nausée et de la douleur à la partie supérieure de l'abdomen.
Environ 3 % à 7 % des grossesses se compliquent d'une prééclampsie. Le degré d'importance des prééclampsies peut être léger ou sévère. Environ 1 femme sur 200 atteinte de prééclampsie légère voit son affection évoluer en une éclampsie franche, une affection menant à des convulsions possiblement mortelles pour la mère et l'enfant. Toutefois, une proportion aussi grande qu'une femme sur 60 atteinte de prééclampsie sévère est susceptible de subir une convulsion. La prééclampsie et l'éclampsie demeurent les principales causes de décès maternel pendant l'accouchement.
Les femmes dont la pression artérielle est élevée avant leur grossesse courent un risque accru de fausse couche et d'accouchement avant terme d'un bébé de faible poids ou mort-né. Les femmes dont la pression artérielle monte pendant leur grossesse (environ 7 %) courent un risque légèrement plus élevé de complications, tandis que les femmes atteintes de prééclampsie en courent le plus grand risque.

Causes

Les causes de la prééclampsie restent inconnues. Elles ont suscité quelques théories et certaines caractéristiques plus courantes ont été relevées parmi les personnes touchées, mais aucun facteur suffisamment fiable ne permet de savoir avec précision qui développera une prééclampsie.
Nous connaissons certains facteurs de risque. Par exemple, la prééclampsie a tendance à se retrouver au sein d'une même famille, tout comme l'hypertension chronique. Elle s'observe plus fréquemment dans certains groupes ethniques qui sont particulièrement susceptibles à l'hypertension artérielle, notamment les personnes d'ascendance africaine. Cela pourrait suggérer que les personnes qui ont une prédisposition héréditaire à l'hypertension artérielle sont davantage aptes à contracter une prééclampsie.
Les facteurs de risque connus de prééclampsie sont :
  • l'âge (plus de 40 ans ou moins de 20 ans);
  • la première grossesse;
  • un antécédent de prééclampsie;
  • une grossesse multiple (par ex. des jumeaux, des triplés);
  • des ancêtres africains ou amérindiens;
  • des antécédents familiaux de prééclampsie;
  • le diabète;
  • des antécédents d'hypertension artérielle, de maladie rénale ou de désordres hématologiques (des cellules sanguines);
  • un surplus de poids avant la grossesse.

Symptômes et Complications

Techniquement, la prééclampsie est légère si les chiffres tensionnels sont supérieurs à 140 mm Hg et à 90 mm Hg (référez-vous à notre fiche intitulée « Pression artérielle élevée »), ou si l'élévation est trop importante et qu'il y a des protéines dans l'urine ou un gonflement des mains, des chevilles et des pieds. Un médecin pose un diagnostic de prééclampsie sévère lorsque la pression artérielle excède 160/110 mm Hg et qu'elle est accompagnée d'une protéinurie et de maux de tête importants, de douleur abdominale, de problèmes visuels ou d'un retard de la croissance du bébé.
Les problèmes visuels sont dus à la pression exercée sur la rétine par l'hypertension artérielle. Dans les cas extrêmes, cette anomalie peut causer un décollement de la rétine et même la cécité.
La croissance du bébé peut être affectée parce que l'hypertension artérielle peut modifier le passage du sang vers le bébé à  travers le placenta.
Une femme atteinte de prééclampsie développe des réflexes inhabituellement vifs. La hausse de la pression artérielle entraînera une hyperréflexie (une exagération des réflexes) de plus en plus forte qui finira par causer des crises de convulsions.
Les complications graves de la prééclampsie sont :
  • l'éclampsie, qui se manifeste par des crises convulsives potentiellement fatales provoquées par une pression artérielle intracrânienne (dans la tête) élevée;
  • l'hémorragie cérébrale due à la rupture des vaisseaux sanguins dans le cerveau (la cause principale de la mort maternelle);
  • un décollement de la rétine qui peut conduire à la cécité;
  • une rupture du foie;
  • le décollement placentaire : le placenta se sépare de la paroi de l'utérus et un saignement interne se produit à l'endroit où il était fixé. Le saignement peut poser un danger mortel tant pour la mère que le fœtus. Le décollement placentaire peut également provoquer une insuffisance rénale pour la mère;
  • le syndrome HELLP : signifie hémolyse, élévation des enzymes du foie et faible numération des plaquettes sanguines. Hémolyse est le nom donné à la destruction des globules rouges dans le foie. C'est une fonction normale de l'organisme, mais quand elle est accélérée, comme dans le cas du syndrome HELLP, les cellules sont tuées plus vite qu'elles ne peuvent être remplacées et il en résulte une anémie. L'élévation des enzymes hépatiques est un signe d'inflammation ou d'hyperactivité du foie. Les plaquettes sanguines sont de minuscules composantes du sang en grande partie responsables de la coagulation. Chaque fois que le sang est pauvre en agents coagulants (comme les plaquettes), le risque d'hémorragie (de saignement) augmente, surtout dans le cerveau.
Comment prévenir la prééclampsie? 
Heureusement, il existe plusieurs mesures que vous pouvez prendre afin d’aider à prévenir la pré-éclampsie. Les conseils suivants sont les meilleures pratiques à suivre pour éviter cette maladie de grossesse:
Ne ratez pas vos rendez-vous de suivi prénatal. C’est très important de voir votre docteur régulièrement afin de surveiller efficacement votre état de santé. Votre pression sanguine sera relevée et notée à chaque rendez-vous, et une analyse d’urine servira à dépister la présence de protéines. Les docteurs ne peuvent soigner que les maladies qu’ils ont dépisté, alors assurez-vous de vous rendre à chaque rendez-vous.
Suivez votre plan nutritionnel. Il vous sera conseillé de suivre une alimentation équilibrée adaptée afin de prévenir les risques de pré-éclampsie. Boire de l’eau est l’une des meilleures solutions pour maintenir votre pression sanguine basse, et il est aussi plus avisé d’éviter les aliments riches en sel, la malbouffe et les fritures. Evitez tout alcool, ainsi que les boissons contenant de la caféine.
Surélevez vos pieds. Des moments de repos fréquents avec les pieds en l’air peuvent vous aider à faire baisser votre tension sanguine. La position optimale est de s’allonger avec les pieds surélevés au niveau du cœur ou au dessus. Il est aussi recommandé de se coucher sur le côté gauche afin de permettre au sang d’aller jusqu’à votre cœur. 


Restez active. L’exercice est l’une de meilleures manières de prévenir le risque d’éclampsie en améliorant votre circulation sanguine, baissant de fait votre pression sanguine. Marcher et nager sont deux des meilleures formes d’exercices pour les femmes enceintes, car ne présentant pas de risques d’impact ou de choc. Essayez aussi de garer votre voiture un peu plus loin de votre porte ou de votre lieu de travail de manière à marcher un peu. Même une toute petite dose d’exercice supplémentaire est plus bénéfique que rien.
Prenez vos vitamines prénuptiales. Ces vitamines vous fournissent les éléments nutritionnels spécifiques dont vous et votre bébé avaient besoin. Malheureusement, beaucoup de ces vitamines peuvent entrainer une constipation, donc n’hésitez pas à en parler avec votre docteur si cela vous arrive; il ou elle vous prescrira ensuite surement un déconstipant léger.

Essayez des techniques de relaxations. La méditation ou le yoga peuvent grandement vous aider à vous relaxer et à baisser votre pression sanguine. Mieux que tout, vous devriez pouvoir trouver des cours de yoga spécifiquement destinés aux femmes enceintes dans la salle de gym locale ou dans un studio de yoga. Evitez toutes les positions qui nécessitent de vous tordre ou de vous mettre la tête en bas, et ne vous surmenez pas. Si vous ressentez une douleur ou une contrainte ou une fatigue, il est temps de vous arrêter.
La grossesse est déjà assez difficile sans en plus avoir à vous préoccuper de la pré-éclampsie. En suivant les conseils ci-dessus, vous pouvez éviter cette maladie. Si ce n’était malheureusement pas le cas, assurez-vous de consulter le docteur approprié pendant et après votre grossesse. Surveillez votre pression sanguine chez vous, et si vous constatez à plusieurs reprises pendant la journée des variations, faites part de vos inquiétudes à votre médecin. 

Coup d’œil sur la rubéole et la toxoplasmose : véritables ennemies de la grossesse

 

Si une personne adulte contracte la rubéole ou la toxoplasmose, il n’y a aucun problème car la guérison est spontanée pour la première tandis qu’un traitement curatif existe pour la seconde. Mais pour une femme enceinte, il en va tout autrement. Si la maladie reste bénigne pour la mère, les conséquences peuvent être désastreuses pour l’embryon ou le fœtus. En effet, les germes responsables de ces maladies peuvent franchir la barrière placentaire et provoquer des malformations plus ou moins graves chez l’embryon ou le fœtus.

La rubéole : la plus redoutable des maladies pendant la grossesse

Le risque de malformations pour le bébé est élevé si la mère contracte la rubéole durant les trois premiers mois de la grossesse. Il est de 50 % lors du premier mois de la grossesse puis diminue progressivement pour devenir presque nul à partir du cinquième mois. Dans la moitié des cas, la maladie est asymptomatique pour la mère mais les lésions sur l’embryon peuvent être très graves : atteintes cardiaques (communication entre les ventricules ou les oreillettes, malformation des valvules, etc.), lésions oculaires, surdité, etc. Une interruption de grossesse doit être envisagée si la maladie se déclare avant le cinquième mois. Le traitement est essentiellement préventif et doit se faire avant une grossesse éventuelle. Une simple prise de sang est nécessaire pour connaitre si la femme présente des anticorps contre le virus de la rubéole. Si le résultat est négatif, le vaccin ROR contre la rougeole, l’oreillon et la rubéole suffit pour protéger le futur embryon. Toutefois, il est impératif d’attendre quelques mois avant de tomber enceinte pour éviter que le virus vivant contenu dans le vaccin n’affecte l’embryon. Bien entendu, toute vaccination est proscrite en cas de grossesse confirmée. Si la femme enceinte n’est pas vaccinée et que la sérologie est négative, il faut éviter tout contact avec un enfant atteint de la rubéole.

La toxoplasmose : privilégier la prévention

La toxoplasmose est due à un parasite présent naturellement au niveau de la paroi intestinale des chats. Si la future maman possède un chat, il est fort probable qu’elle soit déjà immunisée. Maladie bénigne dont les manifestations ressemblent à celles de la grippe, la toxoplasmose peut être responsable de troubles graves chez l’embryon ou le fœtus. Les risques de lésions oculaires et cérébrales sont accrus et il est même possible que la femme fasse une fausse-couche ou que le bébé meurt in utéro. Heureusement, il existe un traitement curatif contre la toxoplasmose mais le meilleur traitement reste la prévention. Alors, si vous êtes enceinte,
  • éviter tout contact avec les chats
  • bien cuire les aliments surtout les volailles et les viandes
  • arrêter le jardinage sinon porter des gants avant de manipuler la terre
  • laver soigneusement les légumes consommés crus et les fruits.

Les autres maladies à surveiller lors d’une grossesse

Bien que moins dangereuses que la rubéole et la toxoplasmose, la listériose et les autres maladies éruptives sont également susceptibles de causer des malformations chez le bébé ou de perturber la grossesse.

La listériose : mieux vaut prévenir

La listériose est due à une bactérie contenue dans certains aliments. Elle peut être asymptomatique pour la mère mais lourde de conséquences pour la suite de la grossesse car susceptible de provoquer une interruption spontanée de la grossesse ou un accouchement prématuré. Si le fœtus est contaminé, le nouveau-né peut présenter des atteintes neurologiques, respiratoires et cutanées. Des précautions faciles à prendre permettent de prévenir la listériose : ne consommer ni charcuterie ni poisson cru ou fumé, ne pas mélanger les aliments crus et cuits, ôter la croûte des fromages avant de les consommer en évitant les fromages fabriqués à partir de lait cru.

Les autres maladies éruptives

Quant aux autres maladies éruptives, la varicelle risque de provoquer de malformations diverses chez le fœtus si elle atteint la mère avant le sixième mois de grossesse. Mais les atteintes peuvent être plus graves si la maladie survient lors du dernier trimestre. Pour la rougeole, c’est la fièvre qu’elle induit qui est à craindre pour la grossesse. En effet, elle peut être à l’origine d’une fausse-couche ou d’un accouchement prématuré. Enfin, les oreillons n’occasionnent pas en général des malformations chez le fœtus mais peuvent être la cause d’un accouchement prématuré.

Les maladies à surveiller chez la femme enceinte

Parmi les maladies à surveiller chez la femme enceinte, on peut citer les maladies éruptives comme la rougeole, la varicelle, les oreillons, et la rubéole. La toxoplasmose et la listériose sont également des maladies dangereuses pour le fœtus et qui nécessitent une surveillance attentive et prolongée de la future maman. D’autres maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ainsi que les problèmes thyroïdiens n’empêchent généralement pas une femme d’avoir un enfant mais doivent cependant être suivies de près pendant la grossesse, et même avant la planification de celle-ci.